Sans toucher, on regarde de très près. [ Reserved «

Sans toucher, on regarde de très près.
Ft. OWEN Landsford & OCTOBER Adams

À peine son énième retour entamé, qui aperçoit-on aux côtés de la gente féminine dans les toilettes mixtes?
Nul autre que le dragueur invétéré, ce manipulateur au coeur de pierre, ce jeune homme qui pourrait être prometteur mais qui ne réussit qu'à défaire ces mêmes promesses. Mais qui est-ce, ça, hein? Owen Landsofrd. Grand, musclé et terriblement sexy, il est un PlayBoy sans volonté, qui ne vit que de ses aventures charnelles. Justement, en regardant bien autour, le petit troupeau de mouton, plus communément appellés «filles», on retrouve bien souvent de ses aventures charnelles qui ne peuvent plus se passer de ce grand ténébreux sans scrupule ni conscience. Posez-lui simplement la question : n'as-tu donc pas honte de briser tant de coeur et il vous répondra sur ce ton qu'il aime à prendre pour dissuader toute personne un peu trop curieuse ; la honte, c'est pour ceux qui regrettent, je n'ai jamais eu de regrets puisqu'on a qu'une vie à vivre.

Bref, accoudé au comptoir en céramique turquoise, Owen reluquait sans gêne, sans tenter de s'en cacher non plus, les jolies filles qui entraient et sortaient. Évidemment, certains gars qui étaient avec ces filles le regardait de travers, mais il lui suffisait de se redresser de son mètre quatre-vint-quatorze pour qu'ils reculent d'un pas en le laissant regarder sans broncher. Ça ne déplaisait pas non plus à certaines d'entre elles. À date, il avait récolté trois numéros de téléphone inscrit sur un bout de papier de toilette avec du rouge à lèvres. Pas mal. Précisons alors qu'il s'addonnait à un de ces passe-temps favoris depuis seulement dix minutes. Il se redressa au bout d'un moment, un charmant sourire étirant ses fines lèvres rosacées, puis poussa la porte d'un cabinet et alla évacuer un peu sa vessie. En ressortant, le jeune homme perdit son sourire quelques secondes en voyant de dos une certaine fille qu'il reconnaitrait entre mille : October Adams. Les lèvres retroussées en un sourire carnassier, ravageur et malicieux, le prédateur s'avança vers sa proie et se posta derrière elle, attendant qu'elle relève la tête. Espérons simplement que l'envie ne lui viendrait pas de lui flanquer un coup de coude là où même le plus fort plie en deux.

October passait en coup de vent dans l'université. Un peu surprennant me direz vous de la part de quelqu'un qui était sensé y étudier à plein temps, comme tous les autres élèves inscrits à l'établissement d'ailleurs. Mais depuis qu'elle avait fait la rencontre d'un certain Owen Standford sa vie n'était plus tout a fait la même, tous les garçons se retournaient sur son passage en la traitant de tous les noms, et elle tout ce qu'elle avait a faire c'était de tracer son chemin et de ne pas essayer de répliquer, bien sure, par moment l'envie était tellement forte qu'elle se débrouillait pour qu'une personne de son groupe, un Rebel, vienne simpatiquement régler ses comptes a sa place avec la personne qui l'avait si lamentablement insulté mais les 3/4 du temps elle restait calme et laisser parler les mauvaises langues. Ce matin là, elle était passé jeter un coup d'oeil dans son casier, vérifié qu'elle n'avait pas laissé quelque chose de trop important trainer à l'intérieur, elle avait beau fouillé elle ne trouvait pas ce qu'elle cherchait, elle fini par faire tomber une espèce de trousse d'art Plastique sur le sol, laissant s'étaler par terre quelques tubes de peintures de touutes les couleurs. Elle soupira longuement et rangea tout sa d'un geste assez rapide puis se dirigea vers les toilettes mixtes pour pouvoir se rincer les mains au lavabos, elle passa ses mains sous l'eau puis laissa glissé un léger file de savon à l'intérieur puis commença a frotter, laissant échapper des espèces de gouttes d'eaux savonneuses noirs qui était le reste de peinture qu'elle avait sur les doigts. Au bout de quelques minutes de silence totale elle entendit derrière elle le bruit d'un claquement de porte, elle ne leva pas pour autant la tête et resta concentré sur ses mains, puis quand elle entendit les pas se rapprocher petit à petit se fut plus fort qu'elle, elle leva les yeux vers le miroir qui se trouvait en face d'elle, remarquant qu'elle était apparemment en compagnie du fameux Owen Standford dont je vous ai résumé l'histoire un peu plus haut.
Elle laissa échapper un léger soupire puis se rinça rapidement les mains pour rester le moins possible dans la même pièce que cet espèce d'abruti qui la hanté tous les jours, quand elle remarqua qu'il n'avait pas l'air de vouloir directement sortir des toilettes et qu'il avait certainement l'intention de venir parler à la jeune fille elle laissa échapper ses quelques paroles d'un aire totalement désintéressé, regardant la serviette dans la quelle elle était entrain de s'essuyer les mains.

- Oh Owen quelle surprise! Encore entrain de reluquer les jolies filles dans les toilettes? Tu sais, je pense que sa te ferai pas de mal de te trouver une vraie occupation à la place de souler tout le monde ..

Ouf, ça l'arrangeait qu'elle ne lui est pas balancé un coup de coude dans les bijoux de famille, c'est très important pour bien s'amuser! Owen se contenta de hausser négligemment les épaules. Elle regardait sa serviette, mais lui fixait de ses yeux bleus intense son visage aux traits fins et légers, agréables à regarder mais sans particularité flagrante. Toutefois, en lui arrachant un sourire, on découvrait de mignonnes petites fossettes, ça lui donnait un certain charme. Bien conscient qu'elle le méprisait depuis qu'il avait osé répandre une certaine rumeur comme quoi ils avaient fait un joli vidéo de leur ébats «amoureux» si on peut dire. Seul Owen et elle étaient au courrant que cette rumeur n'était fondé seulement que sur le désir d'en avoir vraiment fait une du jeune blond. Razz

Owen prenait un malin, et vicieux, plaisir à occuper l'esprit de Miss Adams, car il savait de source sûre que c'était bien lui qui prenait toute la place. Elle ne se privait pas pour le traiter de tous les noms, mais être sadomasochiste, c'est ça aussi. Naan, je rigole, je rigole, on se calme. Mister Owen fit un pas en avant, légèrement décalé sur le côté, bloquant ainsi sa route vers la sortie des toilettes. Plusieurs déjà s'étaient éclipsé, parce qu'on apprend vite quand se tenir loin d'Owen si quelqu'un avec qui il n'entretiens pas nécessairement de bonnes relations se retrouve devant lui.

« Et toi, toujours en train de te fendre le c*l pour avoir le diplôme? Tu sais, tu devrais te trouver un avenir avant de faire les études, parce qu'à force de te forcer comme ça, ton joli derrière pourrait se ramolir. »

Encore et toujours avec ses allusions sexuelles. Mais oui, mais oui, c'est ça Owen, cause toujours, doit-elle être en train de penser, songea-t-il lui-même avec un nouveau petit sourire narquois. Comme quoi il n'était peut-être pas aussi abruti, il savait observer, remarquer le moindre détail. Aspect de sa personalité que, bien sûr, personne ne connaissait puisqu'il savait être discret lorsque son vouloir était plus fort que son désir. Il ne se vantait pas non plus de tels «exploits» si l'on peut les appeller ainsi car, de un, personne n'en croirait mot et la dernière chose voulut est de passer pour un menteur ― bien que ce soit exactement ce qu'il est, mais ça, personne ne le sait alors chuuut. ― et de deux ça ne apporterait aucuns bénéfices personnels. Telle était sa devise : si ça t'apportes rien, tu la boucles. Voilà, maintenant prêt à recevoir une nouvelle belle parole d'October, Owen la regardait avec ce regard plein de mystère qui en envoûtait plus d'une. Les bras croisés sur son torse ferme et musclé, la tête légèrement penchée sur le côté, il avait un je-ne-sais-quoi qui faisait que les dernières filles restées dans les toilettes bavaient littéralement sur le carrelage assortis au comptoir.

October n'avait pas véritablement essayé de sortir des toilettes, elle savait très bien que de toute facon tenter de se décoller de Owen c'était comme se débattre pour enlever un chewing gum dans ses cheveux, plus on essayé de le faire partir plus il se collait et il pouvait faire ainsi pendant des heures et des heures, jusqu'à ce que vous cédiez. Mais malheureusement pour lui, la jeune fille n'était pas franchement d'humeur a se laisser marcher dessus, surtout par une pourriture qui avait ruiné le peu de réputation qu'elle avait avant qu'elle sorte avec lui. Elle s'assit donc sur le rebord du lavabo, sur à environ 99% qu'elle allait rester bavarder une bonne heure avec son ex dans cet endroit pas spécialement charmant. Quand il eu fini sa tirade elle hossa faiblement un sourcil, bien lancé se dit elle dans ca tête, mais tout ce que le jeune homme voulait c'était l'entendre céder et pouvoir ainsi retenter sa chance une nouvelle fois avec elle, même pour une nuit, une minute même mais de toute facon le résultat serai toujours le même, elle se retrouverait seule, le coeur brisé et avec des idées noirs pleins la tête.

-Il me semble que j'en avait un d'avenir, tu sais, c'était il y a environ 3 ou 4 mois, j'avais plein d'amis, bien qu'un peu con mais j'en avais plein en tout cas, je m'habillais comme la bonne parfaite petite pouf de l'Université. Puis y me semble qu'une pourriture est sortit avec moi puis a sans raison descidé de me pourrire la vie.

A la fin de cette phrase bourrée de sous entendus elle fit un espèce de sourrire forcé qu'elle effaca directement après, pour lui montrer que toute cette histoire ne la fesait pas franchement rire. Elle n'avait rien fait de spécial, appart peut être avoir rompu avec lui mais c'est une chose tout a fait normale qu'une fille tout a fait normale fait quand elle sent que les choses deviennent un peu trop compliqué et qu'elle se fait trompé par son copain à peine il croise une fille pas trop moche dans la rue. Elle s'en voulait d'avoir autant fait confiance à un sal PlayBoy dont tous ses amis Rebel l'avaient mis en garde, elle s'en voulait d'avoir délaissé ce qu'elle était avant pour devenir la fille sans interré et terne qu'elle était maintenant, tout ça pour quoi finalement? Une dizaine de partie de jambe en l'air dont les trois quarts où elle s'était ennuyé à mourrire?

Une pourriture? Rectification : un emmerdeur, un salopard, un salaud, un brise-coeur et un découcheur, mais pas une pourriture. Lui, il est très vivant et une pourriture, c'est mort, puisque ça pourri. Neutral

Non? Bon, c'est pas grave. Breffons. Owen étira son sourire, devenant moqueur plus qu'autre chose. L'attitude innocente, comme de celle qu'il savait la faire enrager. Il la forçait alors à tout raconter de nouveau, et ça, c'était ce qu'elle détestait au plus haut point. Du moins, c'était ce qu'il pensait. Peut-être avait-il tort, mais jamais il ne se l'avouerait. Même acculé au pied du mur, Owen trouverait un moyen de s'en sortir, se la jouant grand sentimental ou alors l'innocent enfant chéri.

« Tu veux en parler, de cette pourriture? Tu sais, je suis là si tu as besoin de parler. Ou seulement si tu as des envies pas très catholiques. »

Le grand sourire typiquement PlayBoy affiché fièrement au visage, Owen esquissa un pas vers elle. Il la dépassait de bien des têtes, il prenait aussi avantage de sa grande taille. Autant pour impressionner que dominer. La nuit, le Tigre Blond se mettait à l'oeuvre, cherchant toujours une nouvelle proie à déguster, même le temps d'un orgasme seulement. Ah, vous dites vous, mais quel odieux personnage! Personnage, vous avez trouvé le mot juste. Il aime bien se créer des airs, mais à force, il se prends au sérieux et ça peut devenir dangereux. Trop tard pour reculer par contre.

Malgrès le fait que toutes les personnes qui rentraient dans les toilettes se retourne vers la jeune fille et l'immonde personnage qui était en face d'elle, October restait concentré, fixant toujours les yeux du jeune homme. A chaque fois qu'une personne entre-ouvrait la porte il restait quelques secondes passif devant la scène, les regardant avec un air pétrifié puis ressortait directement. Car toute personne savait ce qu'il se passait quand ses deux là était dans la même pièce, enfin remarque tout cela avait bien évolué, il y a encore 3 ou 4 mois quand ils se croisaient dans les couloirs Owen envoyé à October un regard charmeur dont il avait le secret, qu'il utilisait avec toutes les filles de Brighton. Quelques semaines plus tard que se soit dans un lieu publique ou à l'abri de tous les regards ils se sautaient littéralement dessus, a en dégouter presque tous les gens qui étaient autour, sauf bien entendu les autres PlayBoy qui en profitaient pour bien se rincer l'œil. Cette période dura environ un petit mois puis quand elle fut fini, à chaque fois qu'elle passait à coté de lui et qu'il était entouré de ses abrutis de copains ils se mettaient tous à regarder Owen et à lui taper dans la main en le félicitant pour la nouvelle bête qu'il avait réussit à accrocher à son tableau de chasse. Mais cette fois c'était différent, October avait renoncé à le fuir et voulait en quelque sorte lui faire voir les choses en face, ils étaient physiquement plus proche qu'ils lavaient été ses derniers mois, environ à 1 mètres de séparations, et c'est certainement pour cela que lorsqu'un PlayBoy ressortait des toilettes mixtes après avoir bien remarqué que les deux jeunes étaient là, il cria de sa voie grave "Owen va se la faire Owen va se la faire!". Malgrès ce qui était entrain de se passer October gardait ses yeux pleins de mépris et de haines plongeaient dans ceux du jeune homme. Elle se pencha en avant, tout en restant assise sur le rebord du lavabo, jusqu'à arriver un peu prêt à la hauteur de son oreille, elle parla d'une voie un peu plus basse que d'habitude vu qu'elle était tout proche de lui.

- Regarde, quand on parle avec toi tout ce qu'on réussit a avoir c'est une tonne de PlayBoy collé à ton cul toute la journée et une réputation de chaudasse qui se laisse sauter par tous les gars de l'Université. Et personnellement je pense que si tu approches encore d'un pas vers moi tu te feras plus rien de toute ta vie.

Une fois qu'elle eut finit sa phrase elle marqua comme un temps d'arrêt, restant pendu a son oreille pendant quelques secondes puis se recula légèrement, laissant sa tête face a face avec celle de Owen, le regardant dans les yeux avec son espèce de regard persan, elle se retrouvait à quelques centimètres de lui, il pouvait entendre son souffle, voir clairement ses yeux marrons briller à cause de la lumière sortant de la fenêtre qui était derrière eux. Elle n'avait pas envie de l'embrasser ni rien, bien au contraire, elle l'avait prévenu et il savait a présent très bien que si il s'approchait encore un peu plus, si il tentait quoi que se soit, si, encore pire, il l'embrassait, il allait le payé à un prix tel que pour lui les partie de jambes en l'air seraient très certainement finis.

Malgré le peu de temps qu'ils avaient passés ensemble, la plupart du temps à moitié nus, Owen pouvait se vanter de la connaître. Enfin, ce n'était pas chose qu'il ferait puisque, enfin, c'est une Rebelle et lui est un PlayBoy. Les Rebels détestent les PlayBoy, mais on ne sait pas pourquoi, non, non. Razz

Bref, en la voyant s'approcher, Owen eut un petit sourire narquois. Elle voulait jouer? Elle le menaçait? Bien, bien, ça pouvait être très intéressant alors! Le jeune homme leva les mains lorsqu'elle lui signifia très clairement qu'un pas de plus et adieu les castagnette. Ça ne l'empêcha pas de s'accouder sur le comptoir pour la regarder, la tête penchée sur le côté en souriant de plus belle. Elle était plutôt mignonne quand elle se mettait à le mépriserl fit mine d'avoir mal lorsqu'elle lui sourit, mettant une main sur son coeur en tentant de l'arracher. Quel comédien infaillible! Ouah! Owen se redressa alors tout d'un coup et la regarda en baissant le menton. Ses yeux bleus semblaient soudain très dur, mais sa voix suave et chaude disait le contraire. Alors, quelle partie prendre? Les yeux ou la voix? Et si on faisait un petit calcul simple : regard pénétrant et dur, voix suave et enrôleuse, oui, oui, il était en train de la mélanger pour mieux la piéger.

« Il ne faut dire de telles insanités, October, quelqu'un pourrait t'entendre. Il pourrait aussi mal le comprendre et ça pourrait t'attirer une réputation encore plus... PlayBoy. Il ne faudrait pas que quelque chose dans ce genre arrive. Tu le sais ce que c'est que d'être «étiquettée» sans raison, non? »

S'il le voulait, il l'aurait déjà clouée sur place, alors mieux ne valait pas trop l'énerver. On est pas PlayBoy en étant seulement très beau. On le devient parce qu'on entretient son corps, qu'on l'entraîne, pour qu'il soit toujours à son meilleur. Alors Owen les muscles, il en a, et pas qu'un peu. Et non, ce ne sont pas de trais de crayons! (Stickée sur Meet the Spart' xD) Il croisa les bras sur son large torse et attendit simplement, déplaçant son poids sur une jambe, dans une belle attitude de total mépris mélangé à de la provocation. Yeah, bravo Owen, tu vas l'avoir!

October se racla la gorge tout en arquant un sourcil lorsqu'il prit la parole, il avait une façon bien a lui de déstabiliser les gens et elle le connaissait assez pour très bien savoir ça. C'est a ce moment là qu'elle se dit qu'elle aurait mieux fait de faire comme tout le monde, partir de la pièce et le laisser seul, reprendre ses activités de drague intensive sur tout ce qui bouge, elle aurait peut être éviter cette discution et surtout éviter de se faire a moitié transpercer le cœur. Et Uii parce que l'air de rien October en avait un de cœur, il c'était fait marcher dessus beaucoup de fois ses derniers temps mais elle en avait bien un. Je vous vois venir. Non, elle n'était pas amoureuse de Owen et ne l'avait très certainement jamais été, quelques sentiments étaient apparu pendant qu'ils étaient ensemble mais cette époque était bel et bien fini, de plus, comment aimer quelqu'un qui pourrit votre réputation, vous trompe et vous dit les paroles qu'elle venait d'entendre à l'instant. Elle ne savait pas ce qu'il attendait d'elle, franchement pas. Elle essaya de garder un minimum la tête haute bien que au fond elle même le moral n'était pas franchement là, elle esquissa un sourire en coin d'une étrange sincérité, il n'y avait même pas d'hypocrisie dans son regard, c'était tout comme si ce sourire elle le pensait franchement, comme si elle planait un peu au dessus de la situation.

- Si tu veux on peut continuer a jouer comme ça pendant des mois et des mois, j'ai rien a me reprocher contrairement a toi qui te fous pas mal de monde à dos. Grace a ce que t'as fait je peux me faire tous les mecs un minimum obsédé de Brighton et en plus je devrais m'en plaindre?

Elle jetait l'éponge? Je ne vois pas franchement ca comme ça, on va juste dire qu'elle essayait de trouver dans ce que Owen lui avait fait des avantages, et l'air de rien il y en avait beaucoup, quand on était une Biatch .. Sauf que elle elle était loin de l'être c'était en quelque sorte une Rebelle pur et dure, enfiin bien évidemment depuis peux elle était de plus en plus avec les PlayBoy a cause de toutes ses histoires mais dans son cœur elle ne pensait qu'à une chose, pouvoir reformer son ancien clan comme avant, comme si de rien n'était et laisser toutes ses histoires à son passé.

Le jeune homme haussa simplement les épaules. Qu'en savait-il, lui, si elle s'en plaignait ou non? Beaucoup plus que ce qu'elle ne pourrait le croire. Comment ça? Secreeet! Owen décroisa les bras pour frotter son menton où recomençait pousser sa barbe rugueuse, l'autre bras accroché à ses côtés opposées. Il leva la tête en l'air, comme s'il réfléchissait très fort à ce qu'elle venait de lui dire. Après quelque secondes, Owen cessa de penser, mais juste pour l'emmerder encore plus, il prit tout son temps pour parler. Tout d'abord, on prends une inspiration. Ensuite, on se redresse de toute sa hauteur très séduisante dans une attitude de «Je suis plus fort et je le sais» totalement provocante. Après, c'est à la tête de venir compléter cette position qu'il aime bien adopter ; on la penche un peu sur le côté, les yeux légèrement plissés et un sourire indéchiffrable accroché aux lèvres. Finalement, Owen se mit à parler. Cette fois, son ton était redevenue celui que tout le monde connaît : une voix grave et envoûtante mais un ton qui vous donne un frissons indescriptible. À la fois horrifiant et tellement mystérieux qu'on ne l'oublie jamais.

« Bien heureux pour toi, alors. Ça veut dire que tu t'en fou complètement si je leur raconte à tous que tout le temps passé dans ces toilettes, ce n'était pas seulement pour de la causette? Oui, parce que tu essais bien sûr de paraître indifférente à tout ça, mais je sais que ça t'emmerde, que ça te pourrie la vie. Et moi, ça me fait plaisir. »

Discrètement, car oui Owen peut être discret s'il le veut, il s'était approché d'elle à mesure qu'il parlait. Maintenant, il lui suffirait d'étirer les bras pour s'appuyer sur le comptoir et il serait à seulement quelques centimètres de son visage. Ne pas prendre trop de risques, quand même. Il décida de simplement lui sourire. Un sourire qui fait virer au rouge cramoisi, de ce sourire s'émanait une telle provocation, de la pure et simple méprise étirée sur le coin de chacune de ses lèvres rosacées. De ceux qui nous donnent une immédiate envie de giffler très fort et sans répis la personne qui vous l'offre.

Très sérieusement October n'était pas du genre a donner des baffes, elle n'avait pas la main super facile on va dire, elle préférait que quelqu'un s'occupe du cas de la personne avec qui elle avait des différents plutôt que de devoir s'en charger toute seule. Chez elle tout allait un par la parole et la violence verbale valait toujours mieux que la violence physique. Pourtant a ce moment la sa main commencait légèrement a la démanger, mais elle n'allait pas faire ce plaisir à Owen, elle n'allait pas laisser apparaitre sur son visage le fait qu'elle en avait plus que assez de cette situation, qu'elle n'en pouvait plus de à longueure de journée devoir l'éviter dans les couloirs, contourner son regard et supporter celui des autres qu'elle avait en permanence sur elle. Elle soupira faiblement, se creusant la tête pour trouver quelque chose à répondre qui soit un minimum intelligent, au fur et a mesure qu'il prennait la parole il la fesait un peu plus rentrer dans son jeu. Il ne risquait pas de l'embrasser et encore moins de coucher avec elle, mais bizarrement elle commencait à apprecier cette situation un peu spéciale dans la quelle elle c'était fourrée. Elle entendit tout d'un coup des pas derrière la porte d'entrée, qui cela pouvait être elle ne savait pas bien mais de toute facon, peut importe, elle était bien descidé a faire le plan machiavélique qu'elle était entrin de mettre en oeuvre. Tout naturellement et en essayer de faire bouger Owen le moins possible elle enleva son Tee shirt, le déposant derrière elle, en plein milieu du lavabo [Hum Hum .. Bizarre xD] et passa délicatement ses mains autour de la nuque du jeune homme le regardant en faisant un sourrire en coins , il voulait jouer a ce jeu? Et bien malheureusement pour lui il fallait bel et bien être deux pour y jouer, elle le regarda avec incistance, sa tête toute proche de celle de Owen quelques centimètres les séparé maintenant et quand elle entendit enfin la porte s'ouvrire elle
jeta un espèce de faux regard surprit vers l'entrée, heureusement pour elle ce n'était pas un Prof qui était rentrée à ce moment là mais un PlayBoy, parfait pour la suite de son plan. Il resta un instant, le regard figé sur eux deux, alors que October gardait toujours la même position, après quelques secondes il partit à reculon de la pièce tout en continuant de les regardaient, il partit en poussant quelques cris hystérique. C'est a ce moment la que la jeune fille replongea son regard dans celui de Owen, en gardant son espèce de sourire en coin dont elle avait le secret puis elle dit a voie faible.

- Je peux très bien le faire pour toi ...

Owen la regarde du genre : mais qu'est-ce qu'elle fait lorsqu'elle enleva son T-shirt. Ça n'était pas pour lui déplaire, au contraire. Il savait bien qu'elle était en train d'utiliser son amour pour la gente féminine contre lui, mais pourquoi ne pas en profiter maintenant? Elle se colla tout contre lui et passa ses bras autour de sa nuque. Le temps de dire ciseaux et Owen avait, à son tour, les bras enlacés autour de son corps svelte. Il pressait sa masse de muscle fine et élancée sur ses formes délicieuses, sachant bien qu'elle avait aussi entendu la personne arriver. Lorsqu'il ouvrit la porte, Owen tourna la tête et envoya un clin d'oeil discret à son comparse. Ce dernier, vif comme l'éclair, recula avec de grands yeux globuleux et poussa quelques cris hystérique en sortant des toilettes. Alors le jeune homme en revint à October qui le tenait toujours par la nuque. Dans un seul mouvement, le jeune homme avait resseré son étreinte de telle façon qu'il venait de prendre à son propre piège la Brunette. Lorsqu'elle approcha son visage du sien, se tenant à quelques centimètres, pour lui murmurer ces quelques mots, Owen en profita pour donner un petit coup de rein, ce qui eût pour effet de l'aider à asseoir October sur le comptoir.

« Je vais t'aider à y mettre du réalisme alors... »

Lui susura-t-il suavement à l'oreille en approchant son visage sur le côté, prenant son temps pour replonger son regard bleu électrisant des les prunelles noisettes de la jeune femme. Au passage, il sentit avec délice le doux parfum d'October. Il n'avait pas changé.

October était un peu intrigué, était il stupide au point de croire que quelque chose était a nouveau possible entre eux deux ou voulait il tout simplement rouler October dans son propre jeu, ce qui était sur c'est qu'elle n'allait pas ce laisser avoir de cette façon, si il comptait faire quoi que ce soit avec elle il devrait s'armer de patience et surtout de plusieurs litres d'alcool car tout le monde le savait,depuis sa mésaventure avec Owen, la jeune fille était devenu un peu plus froide et distante avec tout le monde, ne sortant que très peu souvent de son groupe d'ami fixe qu'elle avait. Elle aurait d'ailleurs donné tout l'or du monde pour que a ce moment précis un membre des Rebels entre dans la pièce et éjecte le jeune homme sur le mur d'en face tout en lui déposant délicatement son point dans la tronche, ce moment elle l'avait toujours rêvé mais il n'était jamais franchement arrivé, personne ne l'avait défendu comme elle l'aurait voulut devant Owen, et de toute façon qui oserai le faire? Car soyons un minimum sérieux, si quelqu'un osait toucher au blondinet il se mettrait tout le groupe des PlayBoy a dos et risquait de se faire littéralement massacré et elle ce n'était pas ce qu'elle voulait, elle préférait souffrir en silence plutôt que de faire partager son malheur et que se soit les personnes dont elle était proche qui en paye le prix. Elle continua de soutenir son regard dans celui de Owen, serais une pointe de sincérité qu'elle arrivait à apercevoir dans le fond des yeux de son interlocuteur? Elle en doutait fort, mais justement elle en doutait, tout ce qu'elle avait mit en œuvre était entrain de se faire pourrir par un seul regard qui avant ne lui faisait rien mais maintenant était entrain de totalement la déstabiliser, elle enleva son sourire et entre ouvra la bouche, fronçant légèrement les sourcils et baissant les yeux vers le menton de Owen, puis elle sortit en baiguaillant d'une voie faible

- Je dois ... Mon tee shirt .

Tout se chamboulé dans son esprit juste parce qu'il lui avait lancé un regard où elle avait cru voir une pointe de sincérité, juste parce qu'elle avait au fond elle peut être espéré qu'un jour Owen devienne quelqu'un de bien, mais c'était une pensée qu'il fallait qu'elle oubli et qu'elle raille de sa liste totalement et définitivement.

Pointage après la première manche : Owen : 1 & October : 0
Le jeune homme esquissa un petit sourire. Le regard avait bien fonctionné, il faut croire. Si elle se laissait juste un peu plus, peut-être que cette certaine étincelle de sincérité reviendrait? Owen n'est pas un sans coeur complètement, il ne fait que le faire croire, parce qu'au fond, il ne cherche qu'une chose : être percé à jour pour pouvoir afficher ce qu'il est vraiment. Bien qu'il prenne malin plaisir à jouer ce personnage, Owen n'avait qu'une peur : se prendre au sérieu et oublier qui il est vraiment. Bref, ne devenons pas sentimental maintenant, nous avons une fille à concquérir. Remarquez ? L'a pas pensé une proie à dévoré xDD Suffit, maintenant. Owen ne relâcha pas pour autant son étreinte lorsqu'elle demanda son T-shirt. À la place, il lui fit un joli sourire, vraiment sincère pour une fois, en lui disant, son regard bleuté en disant long sur ce qu'il pensait réellement :

« Tu n'en a pas besoin, voyons. »

Pourquoi elle n'en avait pas besoin? Parce qu'Owen aimait sentir sa peau sur ses bras, sa chaleur pressée à nue contre lui. Non pas, comme vous l'avez très certainement pensé, parce que ça irait plus vite ensuite pour finir de la déshabiller. Nan, nan. Il savait qu'il avait passé son tour, mais bon, profitons quand même un peu d'être le Maître dans cette situation. Le jeune homme esquissa un sourire amical. Quoi? Lui, un sourire amical? Si, si, ça lui arrive parfois! Razz

Puis, il relâcha une main de son étreinte pour déplacer une mèche de cheveux qui tombait sur son visage. Il allait remettre sa main dans le bas du dos d'October lorsqu'il fut prit d'une atroce prise de conscience et étira la main plus loin pour récupérer son haut. Il défit son étreinte et lui tendit son T-shirt en se permettant quand même un petit regard avant que tout ça soit recouvert. Léger sourire satisfait en coin, Owen appréhenda la question et se contenta de lui dire :

« J'ai eu pitié de toi. »

Pitié? Naan, à d'autre Owen. Mais bon, pouvons-nous vraiment dire à October que s'il lui avait rendu son T-shirt, c'était plus parce qu'il n'avait pas envie de se créer de nouveaux ennuis? Non, surtout pas! Alors mieux vallait l'avoir prit en pitié.

October regardait fixement Owen dans tous les moindre geste qu'il faisait tout en gardant le même regard intrigué, mais que ce passait il dans la petite tête de la jolie brune pour qu'elle face a ce point un blocage sur son ex? Peut être qu'elle avait crut un instant que le jeune homme pouvait être sincère et pas totalement sans cœur, peut être bien aussi qu'elle avait éprouvé quelques secondes seulement un sentiment de regret en repensant à tout ce qui c'était passé entre eux deux, ou tout simplement qu'il avait changeait du tout au tout, dans son attitude, ça façon de lui parler. Regardez, il y aura quelques semaines il lui aurait sauvagement sauté dessus sans lui laisser une seule seconde pour s'exprimer alors que maintenant quelque chose était différent en lui. Elle prit son tee shirt en cligna des yeux a deux ou trois reprises pour se remettre les idées en place et histoire de se rappeler quel odieux personnage il était et qu'il ne valait franchement pas la pêne qu'elle pense a lui ainsi. Elle se racla la gorge une nouvelle fois et enfila son tee shirt, se laissant descendre doucement du rebord du lavabo et se retourna vers le miroir pour se découvrir, toute décoiffé et avec le maquillage de l'œil droit qui avait très légèrement coulé, mais ce n'était pas franchement ça qu'elle regardait en vérité dans le miroir, ce qu'elle fixé c'était le reflet de Owen, elle s'attendait a voir une réaction de sa part, elle ne savait franchement pas quoi, ne serait ce qu'un geste, qu'un regard, mais rien ne venait, elle sortit de sa rêverie en passant sa main dans sa chevelure brune pour essayer de l'aplanir un peut qu'elle n'est pas l'air de sortir tout droit de son lit, toujours avec le maquillage un peu en bataille elle se retourna vers le blondinet, d'un regard un peu insistant, elle ne savait pas ce qui était entrain de se passer, cette réaction chimique qui faisait que Owen avait brutalement changé du tout au tout mais ce qui l'avait le plus choqué, ce sur quoi elle était resté fixé depuis un certain nombres de minutes c'était le sourire amical qu'il avait fait a la fin de la conversation cet espèce de truc qu'il ne connaissait avant franchement pas, elle entre ouvra la bouche tout en riant légèrement et en faisant son sourire en coin habituel.

- Owen, tu te fous de ma gueule j'espère?

Comment répondre avec sincérité à cette question, d'autant plus qu'il ne savait pas franchement de quoi il sagissait, si elle parlait du fait qu'il lui ai rendu son tee shirt ou qu'il lui ai fait cet espèce de sourire spécial qu'il ne lui avait encore jamais fait avant ce moment là. Enfaite elle parlait des deux, car les deux étaient deux choses qu'elle n'avait jamais perçu chez Owen, serait il devenu différent depuis la dernière fois qu'ils s'étaient évité dans un couloir?

Le jeune homme serra imperceptiblement les mâchoires lorsqu'elle remit son T-shirt et croisa les bras sur son torse musclé pour qu'elle ne voit pas ses poings fermés à s'en blanchir les jointures. Il regrettait d'avoir agis ainsi, mais bon, il n'allait tout de même pas lui dire ça! Haussant simplement un sourcil lorsqu'elle se regarda dans le miroir, il soupira longuement avant de lui répondre. Comment répondre sans se faire prendre? Simple, en ne répondant pas. Owen se contenta de hausser les épaules dans un négligent signe de jemenfoutisme. Espérons que ça va passer. Il essayait maintenant de retrouver celui qu'il était avant de resserrer son étreinte autour d'elle. Le manipulateur et sans coeur Owen Landsford, mais rien à faire, il ne retint pas le léger sourire amusé qui étira un coin de ses lèvres, mais qui finalement s'étteginit alors qu'il se forçait à répondre quelque chose de plus potable qu'un simple haussement d'épaule.

« C'est à toi de voir, October. »

Ton sincère ou bien extrêment bon comédien? Lequel tu préfères October? Owen décroisa ses bras et décrispa juste un peu sa mâchoire pour fixer intensément de son envoûtant regard bleu néon l'iris marron teinté d'or et d'auburn de la jeune femme. Il soupira une nouvelle fois. Il se trouvait encore très près d'elle et il devait ronger son frein de raison pour ne pas la reprendre dans ses bras et retrouver le parfum de son corps mélangé au sien. Amoureux? Non, un simple élan de passion qui allait s'apaiser d'ici peu pour qu'il retrouve ce visage de marbre qui vous fait froid dans le dos.

October lâcha un espèce de rire nerveux, Owen? Sincère? Non jamais! Même lorsqu'il avait 5 ans il devait se foutre de la tronche de toute le monde pour avoir ce qu'il voulait, il devait très certainement à cette époque déjà mentir aux autres et pourrir la vie de ceux qui l'entourai, elle regarda le sol tout en fermant les yeux et en continuant de faiblement rire. Elle ne voulait plus jamais se faire prendre quitte a rester toute seule toute ça vie elle préférait ça plutôt que de se faire rouler encore une fois comme il l'avait si gentiment fait quelques mois avant que toute cette histoire ne se passe. Elle se retourna vers le miroir, dos à lui pour ne pas avoir a voir le regard de Owen encore une fois de plus, elle passa son doigt son sous œil pour enlever la fine couche de maquillage qui c'était déposé en dessous de sa paupière, elle partit directement et October put se retourner pour voir le jeune homme de ses yeux contrairement à avant où elle ne faisait que se confronter a son reflet dans le miroir, ce n'était pas parce qu'elle avait peur de replonger ou quelque chose comme ça, c'était juste parce qu'elle n'avait pas la force de le regarder encore une fois et de voir le regard changeant que le blondinet lui lançait. Mais elle ne se dégonfla pas, gardant ses idées en tête, elle dit alors d'une voix toujours un peu basse vu qu'ils étaient encore à proximité l'un de l'autre

- T'es franchement ridicule mon Pauvre Owen! J'espère que t'es pas entrain de te prendre à ton jeu pace que là je fais que jouer et MOI je sais où sont les limites de mon jeu ..

Mais qu'est ce qui était entrain de se passer? C'était parce que les deux anciens tourtereaux étaient resté prêt trop longtemps qu'il y avait eu un espèce d'échange de comportement entre eux deux?Naah, tout simplement October était enfin entrain de se rendre compte [Et c'est pas trop tôt!] qu'il fallait qu'elle pense un peu plus à elle avait de penser aux autres, que se faire marcher dessus à la longue sa devait un peu dérangeant ..

Owen serra les dents pour s'empêcher de sortir quelque chose de très méchant, mais quoi que finalement, elle l'avait bien cherché. Ça y était, le Owen que tout le monde connaît revenait en force. Et ça, ça lui fit étirer les lèvres en un grand sourire carnassier. Il fit deux pas vers elle, se retrouvant exactement à la même distance d'elle que lorsqu'elle avait passé ses bras autour de sa nuque. De là, Owen plissa les yeux et secoua la tête en pouffant d'un rire sarcastique et, disons le, méchant. Purement et simplement. Un nouveau sourire carnassier, rempli d'une provocante ironie vint éclairer son visage aux traits anguleux tandis qu'il lui répondait du tac-au-tac :

« Qui a dit que ce sont tes limites qu'il faut respecter, petit oiseau? »

On sors les mots doux maintenant? Pur sarcasme, évidemment, on ne s'en doutait pas. Owen pouvait au moins lui donner ça de bon à October : elle lui donnait toujours les bonne sperche sà prendre. Owen Landsford, que puis-je faire pour vous déplaire? Avec elle, c'était toujours plus drôle parce qu'elle s'embrouillait facilement. Mais il l'aurait, ça, il le savait. Ce n'était qu'une question de temps et de harcèlement. Le sourire moqueur qui étirait ses fines lèvres roses en disait trèèès long sur ce que cette parole voulait dire...

October soupira longuement, il en devenait ridicule à force, et dire qu'elle avait crut voir il y avait quelques secondes à peines une lueur d'intelligence et de sincérité en lui ... Il ne faut jamais trop rêvé mais pauvre et ça c'était quelque chose qu'elle avait du mal à faire, un peut trop Naïve vous me direz? Certainement mais avec lui tout était entrain de changer, elle avait beau essayer de lui faire confiance a chaque fois elle se faisait lamentablement rouler et elle commençait franchement a saturer. Il en devenait lourd par moment mais sa il le savait certainement déjà, après tout ce qu'elle lui envoyait dans la gueule régulièrement il devait le savoir en tout cas, elle passa rapidement sa main dans sa crinière brune pour enlever une mèche qui l'empêcher de bien pouvoir observer Owen et les moindres gestes qu'il faisait. Quand il était dans ses moments de folies il n'avait pas franchement de limites et elle ne voulait pas que après avoir manqué de concentration il lui vole un baiser comme il l'avait déjà fait avant qu'il soit en couple.

- Quand je veux un truc je l'ai, tu le sais très bien. Et quand je veux pas que quelque chose se produise ça ne se produit pas ...

Bien entendu elle n'allait pas coudre la bouche à Owen mais bon, il fallait qu'elle se donne les moyens pour totalement se désintoxiquer des pauvres PlayBoy dans son genre, elle continua de soutenir son regard pendant quelques secondes, se demandant ce que maintenant elle pouvait faire, elle plaça simplement la paume de sa main au niveau du ventre de jeune homme, le repoussant faiblement sans trop insister puis elle lui fit un léger regard insistant tout en ne laissant apparaitre aucune émotion sur son visage.

- Jpense que c'est mieux que tu te recules, je vois pas pourquoi on est constamment obligé d'être aussi proche l'un de l'autre.

Owen la regarda en haussant un sourcil, incrédule. Ah ouais, alors elle croit que c'est elle qui commande? Que c'est elle qui décide ce qui arrive ou non? Voyons un peu! Le jeune Blond esquissa un sourire moqueur, elle pensait vraiment pouvoir le repousser? En sentant sa main sur son ventre, une folle envie de se rapprocher encore plus éclaira son regard bleu électrisant carnassier, mais il se retint ―à grand peine!― et recula sous la légère pression. Pourquoi fallait-il qu'ils soient si proche l'un de l'autre ainsi? Parce que c'était bien plus drôle. Que leurs regards s'entrechoquaient et que cette tension palpable entre ces deux êtres unis par une haine mêlée à une curiosité vicieuse, tout ça, c'était la raison du pourquoi ils étaient toujour si proche. Comme des aimants à champs magnétiques contraires, Owen se rapprochait, mais ne dépassait pas la barrière invisible qui, dans ce cas-là, s'avérait être le fait qu'October le déteste tant. Parfois, pourtant, les aimants se touchent et aussitôt s'en suit une réaction, ils se repoussent vivement.

« Parce que c'est comme ça, c'est tout. »

Il s'arrêtta soudainement, encore près d'elle et plissa les yeux pour lui sourire encore plus. Un sourire de vrai PlayBoy, comme de ceux qu'on se lance entre pote en revoyant une aventure d'un soir. De ceux que les filles détestent qu'on pose sur elles parce que dans ces cas-là, dans la tête des mecs, elles sont vu comme des proies où il ne reste plus rien à ronger. Alors Owen se fit un plaisir de poser sur October ce sourire à la fois effrayant et terriblement insultant, sachant qu'elle n'aurait jamais assez de cran pour réagir autrement qu'en se défilant. En plus, elle l'affrontait du regard. Le jeune homme aux yeux bleus darda son regard dur et impénétrable dans les prunelles noisettes de celle qui était devant lui et attendit.

- Tu sais j'ai une vie dans Brighton et elle se passe pas que dans les toilettes mixtes avec toi ..

» Mais c'que j'faiis ici moi? [Reserved]